Dans le cadre de la dernière semaine de Roger Federer sur le circuit, nous sortons quelques archives.
Elle sont tirées de notre magazine et notamment des numéros en 2012 quand nous avons fait la promotion de la sortie du livre « Roger, mon Amour ». Hier, nous vous avons proposé le témoignage de Thierry Ascione.
Ce mardi, Moselle Open oblige, c’est Julien Boutter, le directeur. Le champion mosellan était revenu sur sa finale perdue à Milan face à Roger Federer qui soulevait alors le premier titre ATP de sa carrière.
À l’époque (en septembre 2012), nous avions demandé au directeur de l’ATP 250 de Metz s’il était le plus grand joueur de tous les temps. Voici sa réponse.
« Je vais être sincère : je suis comblé, j’ai eu le chance de le jouer et aussi de la battre (rires). (En 1999, sur le Challenger de Grenoble, Boutter bat Federer : 4–6, 6–2, 6–3, ndlr). Aujourd’hui, il porte notre sport. Il a permis qu’il soit encore plus populaire. Roger est une icône, un homme de valeurs. Quand il va partir, il va y avoir un grand vide. Alors, quand je le vois aussi motivé par les Jeux Olympiques de Londres, aussi fringant sur ciment, j’espère juste qu’il pourra rester un petit peu plus de temps tout en haut du tennis mondial. Mais je préviens aussi tout le monde…Profitez-en, car, un jour, il sera obligé d’arrêter. À ce moment‐là, seuls ses victoires et ses coups magiques demeureront éternels. »
Publié le mardi 20 septembre 2022 à 17:15