Aussi surprenant que cela puisse paraître, au vue du score (6−3, 6–2), et de la domination de l’Espagnol lors de leur opposition en finale de Toronto, l’Allemand Nicolas Kiefer n’a pas la sensation d’avoir démérité. Extraits.
Nicolas, tu as joué Nadal à Toronto et Federer à Halle. Comment tu qualifierais le différence entre les deux joueurs ?
Kiefer : Ce n’est pas facile de comparer, parce que Halle est sur gazon et que j’ai joué Nadal sur dur. Je pense également que ces dernières semaines j’ai vraiment amélioré mon jeu, donc il est difficile de comparer.
Face à Nadal, tu as marqué la grande majorité de tes points sur ton premier service. C’était la clé de ce match, ton premier service ?
Kiefer : D’abord, les conditions de jeu étaient vraiment difficiles. Il y avait beaucoup de vent. J’ai joué de la même manière que contre Gilles Simon, et ça a été suffisant pour gagner. Contre Nadal, j’ai tenté de mieux jouer : lorsque j’étais plus agressif ou lorsque je montais au filet, je faisais les points. Certains échanges étaient très serrés et je les ai perdus. C’est ce qui a fait la différence.
Rafa est sur le point de piquer la 1ère place à Federer. Pourquoi est il devenu imbattable ces derniers temps ?
Kiefer : Je ne sais pas, si j’avais la réponse, je l’aurais appliquée, mais je n’ai pas trouvé la moindre faille.
Quel aspect de son jeu as tu trouvé le plus difficile à surmonter ?
Kiefer : Ce n’était pas que sur mes services ; Il avait des difficultés avec son jeu. Je pense par exemple au fait que tout le monde veuille le battre, etc.. Mais il est un grand compétiteur et ne lâche jamais. De ce point de vue là, nous avons le même style, mais ce n’est pas facile de jouer un gaucher.
Es tu prêt à jouer contre Gilles Simon, à Cincinnati (NDLR : Ils se rencontrent au premier tour) ?
Kiefer : Deux jours ont passé non ? J’ai couru quelques mètres ce week‐end (ironique), mais je pense que j’aurai récupéré et je serai prêt pour Cincinnati.
Publié le lundi 28 juillet 2008 à 16:18