Issu des qualifications et auteur d’une magnifique semaine sur l’ATP 500 de Dubaï (seulement battu par Félix Auger‐Aliassime en demi‐finales), Quentin Halys, longtemps à la lutte pour se maintenir parmi le Top 100 mondial, va atteindre ce lundi le meilleur classement de sa carrière (59e).
Une progression tout sauf surprenante pour son entraîneur, Olivier Malcor, qui s’est exprimé chez nos confrères de L’Équipe.
« Quentin est quelqu’un qui a du mal à se persuader qu’il peut être très fort, et mon boulot consiste à l’amener dans le concret. Une victoire comme celle contre Rublev, au premier tour à Dubaï (sa première contre un top 10 mondial), au‐delà du symbole, doit permettre de déclencher des discussions. Il y a encore un vrai travail à accomplir pour qu’il devienne de plus en plus ambitieux. Il a une trajectoire particulière. La semaine dernière, il m’a dit : »Si c’était à refaire, j’aurais bien aimé ne pas gagner les Petits As » (l’officieux Championnat du monde des moins de quatorze ans, qu’il a remporté en 2010). Il traîne peut‐être encore un peu ce fardeau. »
Publié le samedi 1 mars 2025 à 16:16