AccueilATPLapierre (directeur de Montréal) : "Financièrement, ce n’est pas valable de jouer...

Lapierre (direc­teur de Montréal) : « Financièrement, ce n’est pas valable de jouer à huis clos, ce serait préfé­rable de reporter »

-

Interrogé récem­ment par RDS, un média cana­dien fran­co­phone, Eugene Lapierre (vice‐président de Tennis Canada et direc­teur du tournoi de la Coupe Rogers à Montréal) confie qu’une déci­sion devra être prise au plus tard au début du mois de juin sur la possi­bi­lité d’organiser ou non son tournoi à la date prévue (10 au 16 août). « Pour moi, début juin, c’est la limite, recon­naît le Canadien. Les direc­teurs des autres tour­nois d’été à qui je parle aussi recon­naissent que c’est la limite. Il y a beau­coup d’impatience. Dans l’inconnu, on essaie de prévoir des scéna­rios d’annulation, de report, de statu quo, c’est ça qui devient compliqué. On veut être fixés rapi­de­ment, mais en même temps, on ne veut pas perdre de chances de présenter un spec­tacle que tout le monde va vouloir voir. »

Eugene Lapierre pour­suit en disant qu’un report est envi­sa­geable jusqu’à la mi‐octobre en raison de la météo : « C’est une possi­bi­lité. C’est une infor­ma­tion qu’on a fournie aux deux circuits (ATP et WTA). » En revanche, l’option du huis clos est plus diffi­cile à mettre en place : « Pour des sports comme le base­ball, en raison des droits TV, c’est une option envi­sa­geable de jouer à huis clos. Pour notre tournoi, on n’en est pas là. Cela ne serait pas rentable d’organiser l’événement, de payer le prize money aux joueurs et joueuses et de ne pas avoir les revenus de billet­terie. Financièrement, ce n’est pas valable de jouer à huis clos, ce n’est pas une option qu’on envi­sage. Ce serait préfé­rable de reporter. »