Le prolongement du gel des classements jusqu’en septembre validé par l’ATP hier va faire des heureux et des « malheureux ». Déjà largement « protégé » alors qu’il n’a pas joué le moindre match depuis plus d’un an, le Suisse va encore pouvoir dormir tranquille concernant son classement pendant un certain temps.
Certains vont y voir du favoritisme, d’autres, une vraie logique dans cette période très spéciale liée à la pandémie de la Covid‐19.
Si on veut s’amuser à faire les comptes, la situation est claire. Il y a deux ans, le Suisse a gagné Miami et Halle, tout en étant finaliste à Indian Wells et Wimbledon.
Grâce au nouveau système, Roger va donc conserver la moitié des points de ces événements jusqu’en 2022, ce qui forcément sera un capital utile pour éviter de descendre dans la hiérarchie mondiale, en attendant forcément que ces tournois soient joués ou non.
Concernant Indian Wells, il conservera 300 points (la moitié de ce qu’il a récolté en tant que finaliste en 2019), pour Miami, un tournoi dont il est tenant du titre ce sera 500 point, puis 600 de la finale de Wimbledon et encore 250 du titre à Halle.
Si on peut discuter le cas Roger Federer, on peut en dire autant pour John Isner ou encore Nikolos Basilashivli qui a gagné deux matchs sur ses 14 dernières apparitions et qui était encore 40ème ce lundi au classement ATP.
Publié le jeudi 4 mars 2021 à 08:10