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Le Team Lagardère contre‐attaque !

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C’est un article paru derniè­re­ment dans les Echos qui a mis le feu aux poudres. Un de nos collègues y révé­lait que le Team Lagardère était en plein doute, que le fameux court ultra moderne plein de capteurs n’était jamais utilisé, que le groupe de joueurs allait dimi­nuer. Bref, qu’a­près trois ans d’in­ves­tis­se­ment, Arnaud Lagardère n’avait vrai­ment pas eu les résul­tats escomptés. Alerté par ses infor­ma­tions, WLT/GC a décidé de donner la parole à Xavier Moreau pour répondre point par point. Joint au télé­phone jeudi, le direc­teur général du Team n’a pas manié la langue de bois et était visi­ble­ment content de pouvoir s’ex­pli­quer. Attention document ! 

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Le court ultra moderne
Bien sûr qu’on utilise ce court, notam­ment sur le service. D’ailleurs les résul­tats obtenus ont permis de tirer de vrais ensei­gne­ments. A tel point que ces résul­tats ont inté­ressé la Fédération fran­çaise avec qui on va partager ces données. Ce court n’est pas à l’abandon, il est effi­cace et opéra­tionnel, et conti­nuera à l’être.

Les résul­tats du Team
Là aussi c’est incom­pré­hen­sible de dire que nous n’avons pas de résul­tats. Tous les joueurs qui ont intégré le team ont progressé. Cette année à Roland Garros, on a quand même un demi‐finaliste et quatre joueurs en 8e de finale. Alors cela dépend toujours du moment où l’on fait la photo, mais prenez un joueur comme Llodra toujours cata­logué comme un joueur de double, personne ne pensait qu’il pouvait attendre ce niveau, et grâce à notre struc­ture on y est parvenu, nous en sommes fiers. C’est pareil avec Nicolas Mahut.

L’émulation et la riva­lité avec la Fédé
Je pense que depuis trois ans, par notre approche, on a fait bouger les choses, et les idées. En appor­tant de la concur­rence aux filières clas­siques, tout le monde s’est remis en cause, et je crois sincè­re­ment qu’in­di­rec­te­ment on est un peu respon­sable des bons résul­tats des joueurs qui aujourd’hui s’en­trainent à la fédé­ra­tion. De plus, cette « gueguerre » inventée par les médias nous fatigue, les joueurs s’en­tendent bien, il n’y a qu’une riva­lité spor­tive. Arnaud Lagardère a été très clair, il ne viendra jamais sur le terrain de la suren­chère pour recruter un joueur, cela ne nous inté­resse pas. D’ailleurs nos joueurs payent une partie de leur suivi tech­nique, une partie de leur prize money revient au Team.>

Le cas Gasquet
Aujourd’hui, j’ai envie de dire : quand on est bien physi­que­ment, on est bien dans sa tête et dans son tennis. Richard avait besoin d’en­tre­prendre un vrai travail physique qu’il n’avait jamais produit. Avec Guillaume il s’est mis au boulot. Laissons lui le temps c’est tout. Son cas me fait penser à Amélie Mauresmo que j’ai bien connu, il y avait aussi une attente forte autour d’Amélie. Il a fallu attendre pour que tout se concré­tise tran­quille­ment. D’ailleurs si la lumière est un peu moins sur Richard, cela ne sera que positif.

Un groupe restreint, les moins perfor­mants au Lagardère Racing dans une filière d’excellence
Nous avons décidé de changer notre approche pour le « top » de notre team c’est à dire Llodra, Bennetteau, Gasquet, Cornet, Mahut, Paul‐Henri Mathieu. Avant on s’ap­puyait sur une équipe commune pour soutenir tous les joueurs, aujourd’hui on a décidé de créer des équipes dédiées pour nos meilleurs éléments. Donc on a un groupe élite, et les joueurs qui ne rentrent pas dans ces critères sont en revanche suivis au sein du Lagardère Racing. C’est par exemple le cas pour Ascione. Il va de soit aussi que Malcor ne pourra plus coacher deux joueurs en même temps. Et bientôt je pourrai vous annoncer quelques surprises à ce sujet !