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Lendl explique sa méthode

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Ivan Lendl s’est confié à The Times sur les prin­cipes qu’il a soumis à Andy Murray. Entraîneur de l’Écossais depuis main­te­nant un an, Ivan le terrible a permis à Andy de remporter son premier titre du Grand Chelem à l’US Open. Andy a défi­ni­ti­ve­ment passé un cap mental. Ivan revient sur le fonc­tion­ne­ment mis en place. « En Australie, en janvier, je suis allé voir Andy (Ireland, physio de Murray) pour lui dire où je lui voyais des faiblesses dans sa prépa­ra­tion, selon les dépla­ce­ments, d’un côté ou de l’autre, et je n’en dirai pas plus là‐dessus évidem­ment. Jez (Green, son prépa­ra­teur physique) m’a alors montré de nouveaux exer­cices, et à Wimbledon, Andy était mieux. (…) L’après‐midi de mercredi dernier, je savais qu’Andy allait faire une longue séance de sprints sur le cours et Jez m’a demandé si je pouvais lui laisser un peu de répit. J’ai répondu : Absolument. Le matin, donc, il a fait une séance de 90 minutes au lieu de deux heures, avec seule­ment quelques exer­cices, et Jez est venu me serrer la main et me dire : ‘Merci, c’était parfait.’ C’est la façon dont nous travaillons. Je comprends que pour faire mieux, Andy doit être affûté, être plus rapide et pour cela ne pas être blessé. Ils (Jez Green et Andy Ireland) comprennent que, pour faire mieux pour lui, il a besoin de beau­coup jouer au tennis dans certaines situa­tions. Le faire dans l’iso­le­ment du reste de l’équipe serait tota­le­ment erroné. C’est simple et je veux que ça le reste. »

L’organisation autour d’Andy Murray est parfai­te­ment huilée entre tous. Mais Ivan Lendl ne sait pas si dans l’avenir, il pourra orga­niser son emploi du temps. « J’ai des obli­ga­tions envers mon académie (de tennis et de golf, NDLR), ce qui me prend quatre autres semaines, j’ai une femme et cinq filles et rien que ça m’a mono­po­lisé les trois quarts de l’année qui vient de s’écouler, et je n’y étais pas habitué. J’avais l’ha­bi­tude d’être mon propre patron, faire les choses comme je voulais. »

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