Déjà interdit de territoire britannique, et donc de Wimbledon, jusqu’à nouvel ordre en raison de sa condamnation pénale en 2022 pour avoir dissimulé des actifs et des prêts afin d’éviter de payer ses dettes, Boris Becker est face à un sérieux problème s’il veut continuer à entraîner.
Quelques jours après avoir démissionné de ses fonctions d’entraîneur d’Holger Rune en raison notamment d’un emploi du temps non‐conforme aux ambitions du Danois, l’ancien numéro 1 mondial pourrait connaître de nouvelles difficultés à l’avenir si son passeport ne lui permet pas de voyager dans certains pays comme l’Australie, même si cela n’a pas été officiellement confirmé.
C’est notamment sur ce point qu’a voulu insister l’ancien 80e joueur mondial Mark Petchey au cours d’une conversation sur Tennis Channel.
« Je pense que c’est un point très juste. Bien sûr, ce sera un problème pour Boris (la restriction de son passeport, ndlr). Je ne sais pas quelle est la situation ici aux Etats‐Unis en termes de règles. La réalité pour Boris, c’est que cela fera toujours partie du problème s’il veut devenir entraîneur. En effet, il y a au moins deux Grands Chelems sur lesquels il aura du mal à voyager, ce qui limitera le nombre de joueurs qui voudront l’engager. »
Publié le jeudi 8 février 2024 à 18:49