John Millman a été l’un des joueurs les plus militants depuis le début de la suspension du circuit. L’Australien a participé à une conversation avec Todd Woodbridge pour Tennis Australia et il explique d’abord ce qui est le plus difficile : « Le pire, c’est la motivation, le fait que nous n’avons pas de date limite en tête. Quand j’ai été opéré, je pouvais toujours penser aux tournois auxquels j’allais revenir. Fixer des objectifs quotidiens, des routines, peut aider à maintenir cette motivation. »
A l’image d’un Vasek Pospisil très actif dans les coulisses du circuit, le natif de Brisbane, âgé de 30 ans et qui pointe au 43e rang mondial, peut nourrir de telles ambitions comme il l’a expliqué : « On m’a approché à plusieurs reprises pour que j’intègre le conseil, mais le plus gros problème pour moi est qu’il faut s’engager pour trois ans minimum. Compte tenu de mes antécédents de blessures, je n’ai jamais pensé que je pouvais tenir trois ans. Mais oui, je suis très intéressé par l’organisation et la façon de gérer notre sport. A l’avenir, même lorsque je ne jouerai plus, je serai intéressé pour m’impliquer dans l’aspect administratif du sport. » Pendant cette crise, le quart de finaliste de l’US Open 2018 a pris position suite à la sortie de Dominic Thiem en souhaitant une meilleure répartition des gains. De quoi envisager une après‐carrière dans les instances ?
Publié le mardi 12 mai 2020 à 10:44