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Molina, l’agent bien­fai­teur, ne voulait plus partager le « gâteau » Alcaraz avec Ferrero, atten­tion à l’indigestion !

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Si l’on analyse certains parcours de très grands joueurs, on remarque souvent que le coach reste un tech­ni­cien sans s’im­miscer dans d’autres consi­dé­ra­tions que la perfor­mance tennis­tique. C’était le cas par exemple de Vajda avec Djokovic, Lüthi avec Federer, sachant que le cas de Nadal est trop atypique.

Pour Alcaraz, la situa­tion est diffé­rente car c’est Albert Molina son agent de toujours qui est à l’ori­gine du projet sportif et donc écono­mique. C’est lui qui a mis la main à la poche pour aller cher­cher Juan Carlos Ferrero et former la pépite espagnole.

Or, le souci est que Juan Carlos connaît aussi les rouages du circuit puis­qu’il a été numéro 1 mondial avec tout ce que cela comporte et notam­ment en termes de contrats de spon­so­ring et autres solli­ci­ta­tions marke­ting. Il n’est donc pas éton­nant d’ap­prendre qu’un problème de contrat, et donc d’argent, soit au centre de la rupture. 

En effet, d’un côté, il y a l’agent‐financeur et de l’autre, le coach forma­teur. Et chacun veut presque natu­rel­le­ment sa part d’un gâteau qui ne cesse de grossir. Souvent, dans ce cas‐là, celui qui a le dernier mot n’est pas le joueur, ni l’en­traî­neur, mais la personne qui tient les cordons de la bourse et qui a été à l’ori­gine du projet appuyé logi­que­ment par le papa du cham­pion. Finalement ce n’est qu’une déci­sion d’en­tre­prise, d’égo et aussi de lutte de pouvoir.

Molina a donc jugé que pour la pour­suite de la crois­sance du projet de son poulain, il valait mieux s’ap­puyer sur un coach tech­ni­cien heureux et fier (Samuel Lopez) plutôt qu’un mentor avec trop de pouvoir qui se mêle­rait aussi d’autres sujets (Juan Carlos Ferrero). Ce choix peut donc presque se comprendre.

Reste à savoir si cette déci­sion lui donnera raison et que cette sépa­ra­tion n’aura pas de vraies consé­quences sur le moral et la suite de la carrière de Carlos Alcaraz…