Plus d’une semaine après l’incroyable finale entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner à Roland‐Garros, Patrick Mouratoglou a donné son sentiment sur ce match qui restera dans les annales.
Et il y a un élément en particulier qui a frappé l’entraîneur français en revoyant les images.
« Physiquement, mentalement, tactiquement, tout était là. Pendant plus de cinq heures, l’intensité n’a pas baissé. Il m’a fallu un certain temps pour réfléchir à cette finale. J’avais envie de prendre du recul, d’absorber les émotions et d’écouter ce que les autres avaient à dire avant de partager les miennes. Aujourd’hui, huit jours plus tard, une chose me frappe encore : l’aspect mental de cette finale. Chaque fois que l’un d’eux était sur le point de perdre, il passait à la vitesse supérieure. Cela s’est reproduit à maintes reprises, des deux côtés. À deux sets à un, Sinner menait 5–3, 0–40. Il avait le match en main. Il n’a pas converti, s’est fait breaker et a perdu le set. Mais il ne s’est pas effondré. Il est revenu au cinquième set, toujours avec la même intensité. Cela en dit long sur lui. Quant à Alcaraz, il savait exactement quand ça comptait le plus. Dans le super tie‐break, on le sentait : c’était le moment. Il a tout donné. Et c’est ce qui a fait la différence. Ce n’était pas seulement une finale ; c’était un rappel du chemin parcouru par le tennis. Et de l’importance qu’il revêt pour l’esprit. »
Publié le mardi 17 juin 2025 à 18:42