Sur sa chaine YouTube, Patrick Mouratoglou a analysé l’attitude du joueur australien. Le coach de Simona Halep tente de comprendre si son caractère très explosif est un atout ou un handicap.
« Je ne pense pas que lorsque Nick est expressif, ce soit un problème, je pense le contraire. Chacun est différent. Contre Stefanos (Tsitsipas) il s’est fait entendre du premier au dernier point. C’est sa façon d’obtenir l’énergie et l’agressivité dont il a besoin pour jouer. Lorsqu’il est silencieux, il ne joue pas de manière agressive ou à son meilleur niveau. Il est beaucoup plus vulnérable lorsqu’il se tait. Il crée des problèmes parce qu’il en a besoin pour tirer le meilleur de lui‐même. Beaucoup de gens pensent que c’est ennuyeux. C’est bien pour lui, c’est quelque chose dont il a besoin. Parfois, il fait de gros petits problèmes jusqu’à ce qu’un nouveau arrive et qu’il puisse passer à ce second. Quand il a joué contre Stefanos et a pensé qu’il aurait dû être disqualifié, il en a parlé tout au long du match et il a mieux joué. Le lendemain matin, dans le vestiaire, Nick en parlait encore avec un autre arbitre de chaise. Le problème contre Djokovic était la perte de concentration. Il l’a breaké deux fois alors qu’il menait 40–15 et 40–0. C’est beaucoup plus inquiétant que lorsqu’il se fâche contre les gens, ce qui le fait se concentrer. Il a beaucoup en commun avec John McEnroe. Quand il est calme, c’est quand il perd. »
Publié le dimanche 17 juillet 2022 à 08:55