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Murray est sous pression

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L’élimination d’Andy Murray dès le premier tour du Queen’s (ATP 500) confirme ses grosses diffi­cultés de l’année en 2017.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour Andy Murray. Le Britannique vient d’essuyer sa neuvième défaite de la saison 2017, soit déjà autant qu’au terme de l’année 2016 alors que se termine juste le premier semestre. En dix tour­nois, le numéro 1 mondial a été éliminé à six reprises avant les quarts de finale : Open d’Australie, Indian Wells, Monte‐Carlo, Madrid, Rome et Queen’s. En 2016, le Britannique avait été sorti avant les quarts seule­ment à deux reprises (Indian Wells et Miami) en 17 tournois.

Ce revers contre Jordan Thompson (90e) est le quatrième contre un joueur classé 50e ou au‐delà après Mischa Zverev (50e, Open d’Australie), Vasek Pospisil (129e, Indian Wells) et Borna Coric (59e, Madrid). Alors qu’il s’apprête à défendre son titre à Wimbledon, Murray n’arrivera pas au All England Club dans les meilleures condi­tions et sans la moindre confiance. La diffé­rence entre 2016 et 2017 est d’ailleurs flagrante.

Méconnaissable depuis janvier, Andy Murray paie très certai­ne­ment sa course effréné pour la première place mondiale au cours du deuxième semestre 2016. A titre de compa­raison, après son titre au Queen’s en 2016, il comp­tait déjà 5225 points à la Race contre seule­ment 1930 cette année ! Avec 7460 points à défendre à partir du lundi 3 juillet, sa place sur le trône est plus que jamais en sursis d’autant plus que Rafael Nadal, son dauphin, n’en a que 370… Pour s’accorder un peu de répit, Andy Murray doit tout simple­ment remporter Wimbledon car en plus de l’Espagnol, il est égale­ment sous la menace de Novak Djokovic et Stan Wawrinka en cas d’une nouvelle défaite préma­turée. Autant dire que la pres­sion sera forte…