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Nadal, le point de départ ?

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Redevenu numéro 1 mondial sans avoir eu besoin de jouer, Rafael Nadal s’apprête à débuter une période déci­sive : la terre battue.

« Pour être honnête, je ne savais pas que j’étais rede­venu numéro 1 mondial. » Au cours de la tradi­tion­nelle « March Madness », Rafael Nadal n’a pas souhaité s’intéresser aux résul­tats de son rival Roger Federer comme il l’a expliqué lors de l’émission de radio El Transistor de Onda Cero : « Quand je ne joue pas pendant plusieurs semaines, je me décon­necte du clas­se­ment et des points et j’essaie de ne pas trop penser à tout ce qui se passe. » Battu par Thanasi Kokkinakis lors de ses débuts à Miami, le Suisse a laissé le champ libre à l’Espagnol qui récu­père le trône de numéro 1 mondial cette semaine.

4 680 points à défendre

Le Majorquin effec­tuera son grand retour en Coupe Davis, une compé­ti­tion qui lui a permis de vivre des « moments inou­bliables » comme il n’a pas manqué de souli­gner. Il sera l’atout majeur du groupe de Sergi Bruguera qui reçoit l’Allemagne à la Plaza de Toros de Valence. Un point de départ car l’Espagnol atta­quera une période capi­tale avec 53% de ses points à défendre, soit 4 680 points jusqu’à Roland Garros : 1000 à Monte‐Carlo, 500 à Barcelone, 1000 à Madrid, 180 à Rome et 2000 à Roland Garros. Autrement dit, ses 100 points d’avance ne lui accordent pas une grosse marge d’erreur, bien que Roger Federer ait décidé de zapper une nouvelle fois la saison sur ocre.

Nadal : « J’espère répondre physiquement »

Au‐delà des points, Rafael Nadal devra rassurer sur l’état de son physique, lui qui est absent depuis son abandon en quart de finale de l’Open d’Australie. « J’espère répondre physi­que­ment, a appuyé le numéro 1 mondial lors de son passage à la radio. Depuis l’an dernier à Shanghai, j’ai connu cinq mois compli­qués et quand j’ai récu­péré de ma bles­sure au genou, je me suis blessé au psoas‐iliaque, lais­sant passé des oppor­tu­nités à l’Open d’Australie et Acapulco. Je pense que je suis l’un des joueurs qui a perdu le plus de matchs à cause d’une bles­sure. Il y a beau­coup de tour­nois auxquels je n’ai pas pu parti­ciper. Mon plus grand rêve, c’est d’être heureux, et pour cela, il faut avoir la santé. Et j’espère surtout pouvoir jouer au tennis le plus long­temps possible. » Alors autant lever les doutes dès la Coupe Davis.