Dans un entretien accordé à Sportweek, Yannick Noah livre son sentiment sur l’avènement des « Quatre Fantastiques » :
« Je suis content pour eux car ce sont de bons joueurs, des gars qui font carrière, qui vivent à la fois leurs rêves et leur passion. Aujourd’hui, la locomotive, c’est Jo‐Wilfried. Il a aspiré tout le monde vers le haut : Gilles Simon, qui joue un tennis fantastique, Gaël qui a atteint la demi‐finale à Roland Garros et Richard qui, lui, doit se dire : ‘J’étais tranquille numéro un français et là, d’un coup, ils sont tous à me passer devant !’ Maintenant, pour être premier français, il faut être dans les cinq premiers mondiaux alors qu’avant, tu pouvais être quinzième tranquille. La barre est haute. Ils vont tous se tirer la bourre et ça va être bien parce que pour être le meilleur, il va falloir être au top mondial. »
Noah s’exprime également sur le week‐end de Coupe Davis qui arrive : « Il n’y a aucune raison qu’ils n’aillent pas loin en Coupe Davis. Mais si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine. Sur un match, Tsonga, Simon et Monfils sont capables de battre n’importe qui. Comme on a besoin de trois points pour gagner, voilà… »
Mais Yannick ne se contente pas d’évoquer les Tricolores et revient sur le dernier Open d’Australie : « [Nadal], il m’a limite foutu les jetons ! C’est énorme. C’est au‐delà de ma compréhension. Je trouve qu’il a une intensité physique hors normes. Moi, à mon époque, quand un type tapait comme ça, à cette cadence‐là, normalement, au bout de quinze jours, il était cassé. Ces cadences‐là, ces vitesses‐là, je ne connais pas. […] »
Publié le vendredi 27 février 2009 à 12:00