Au cours d’un entretien accordé au quotidien L’Équipe, Gilles Cervara a raconté une anecdote datant du Masters de Londres. La scène se déroule dans les coulisses du stade, après la « remontada » du Majorquin face à Daniil Medvedev en poules (6–7(3), 6–3, 7–6(4)).
L’entraîneur du Russe se souvient : « J’ai croisé Nadal dans l’ascenseur, il m’a dit qu’il se sentait désolé pour moi et Daniil. Incroyable… Je lui ai dit : « J’ai envie de te dire que c’est admirable ce que tu fais. Un exemple de force morale, mentale, psy… J’ai trouvé incroyable ce que tu dégageais même en étant largement mené. » Il m’a répondu : « À 5–2, j’y crois, mais c’est difficile pour moi, je me dis que je vais certainement perdre. » Moi : « En tout cas, ça ne se voit pas de l’extérieur. » Il a cette force‐là, d’être dans le dur mais de ne pas le montrer. »
Publié le samedi 28 décembre 2019 à 16:44