La saison 2015 de Rafael Nadal est sûrement la pire de sa carrière, pendant sa période compétitive. Cette année, il ne remporte aucun Grand Chelem, et se fait gifler dans son jardin, à Roland‐Garros, par un Novak Djokovic à son zénith (7−5, 6–3, 6–1).
Si ce revers était difficile à digérer, son forfait à la Porte d’Auteuil au troisième tour en 2016 l’était davantage. À en croire le roi de la terre battue, il avait le tennis pour reconquérir la Coupe des Mousquetaire, mais gêné par son poignet, il était contraint de se retirer. Une sortie de route au goût amer, alors qu’il n’est pas tombé contre plus fort, mais trahi par son corps.
« Toute l’année avait été très difficile pour moi, perdre à Roland Garros pour la première fois de ma vie, oui, j’ai fini le cœur brisé, honnêtement, ça m’a brisé. Cette saison‐là, après une année 2015 terrible, j’avais l’impression que c’était mon année, enfin, je jouais suffisamment bien pour me donner une chance de gagner à nouveau. Le problème, c’est que j’y suis déjà arrivé avec ce problème de poignet, je me souviens que j’ai gagné deux matchs, mais après ce deuxième match, je me réveille le lendemain matin avec mon poignet dans cet état, donc j’ai dû m’arrêter pendant un long moment. Honnêtement, ce fut une année très difficile pour moi, je me souviens avoir quitté Roland Garros dans la voiture, tout seul, en pleurant. En 2015, je l’ai accepté, je n’étais pas prêt, j’ai mal joué, mais en 2016, j’ai dû quitter le tournoi avec une blessure, on accepte mieux la défaite que les blessures, parce que les blessures ne vous permettent pas de concourir, et c’est plus douloureux », a commenté le taureau de Manacor, dans le documentaire The Kings Palace, diffusé sur Eurosport et Max.
Publié le mercredi 21 mai 2025 à 11:45