Si les joueurs, qui savent mieux que quiconque ce que les contrôles antidopage représentent comme contraintes sont pour la plupart très critiques envers le cas de Sinner, c’est un peu moins le cas des professionnels de la lutte antidopage.
Et concernant le vitesse de résolution de cette affaire et la non‐suspension de Jannik Sinner, Richard Ings, qui a été responsable du programme antidopage de l’ATP entre 2001 et 2005 s’est exprimé en expliquant qu’après avoir vu les éléments de l’enquête, tout était pour lui correct et fait dans les règles.
« J’ai lu la décision et les règles ont été respectées à la lettre. Sinner a été suspendu provisoirement. Ses avocats ont déposé un recours le jour même pour obtenir la levée urgente de la suspension provisoire sur la base de preuves démontrant qu’il n’avait commis aucune faute. Une audience accélérée dans de tels cas est une caractéristique des règles. Un arbitre a entendu l’appel et a rendu sa décision de lever la suspension. Aucune annonce ne peut être faite en vertu des règles actuelles jusqu’à ce que l’affaire soit entendue en détail par un tribunal. Il peut donc jouer. Le tribunal a examiné l’ensemble des preuves et a conclu que Sinner n’avait commis aucune faute. Aucune suspension n’a donc été prononcée. »
Publié le mercredi 21 août 2024 à 15:47