Andy Roddick s’est incliné au troisième tour de l’US Open contre John Isner 7–6(3), 6–3, 3–6, 5–7, 7–6(5), après avoir gagné 162 points contre 155 à son adversaire à son adversaire. Autant dire qu’il a coincé aux moments clés du match, quand son jeune compatriote est souvent venu provoquer la chance au filet. Depuis Wimbledon, c’est une mauvaise tendance qui se répète chez le numéro 5 mondial.
En effet, les quatre dernières défaites du numéro 1 américain avant l’US Open se sont soldées ainsi :
Wimbledon : défaite en finale contre Roger Federer 5–7, 7–6(6), 7–6(5), 3–6, 16–14
Washington : défaite en finale contre Juan Martin Del Potro 3–6, 7–5, 7–6(6)
Montréal : défaite en demi‐finale contre Juan Martin Del Potro 4–6, 6–2, 7–5
Cincinnati : défaite au deuxième tour contre Sam QUerrey 7–6(11), 7–6(3)
On ne dira pas qu’Andy Roddick nous fait une Paulo, mais il a vécu deux mois où il a encaissé des défaites à couteaux tirés. Une ou deux victoires de ce type lui seraient bénéfiques. Manque‐t‐il la petite flamme ou le petit surplus de confiance inébranlable à l’Américain ?
Publié le dimanche 6 septembre 2009 à 09:37