Le succès au très haut niveau repose parfois sur un fil. Andy Roddick l’a parfaitement rappelé dans son podcast avec le cas de Jannik Sinner à Wimbledon.
Mené de deux sets à rien contre un Grigor Dimitrov au sommet de son tennis, l’Italien a pu profiter d’un coup du sort pour se sortir du piège. Le Bulgare jette l’éponge dans la troisième manche, suite à une blessure au pectoral. La suite, les fans la connaissent, le numéro deux mondial décroche sur le centre court son quatrième Grand Chelem, quelques jours plus tard.
À noter que l’Américain estime que sans ce fait de match, Novak Djokovic aurait eu ses chances pour s’offrir une finale au SW19.
« Mais nous oublions très facilement certaines choses. Vous souvenez‐vous de Wimbledon cette année, quand Jannik Sinner semblait sur le point de perdre contre Grigor Dimitrov ? Supposons que Novak soit en bonne santé. Dimitrov aurait très probablement remporté ce match s’il ne s’était pas déchiré un muscle thoracique. Si Sinner avait été éliminé, tout le tournoi aurait pris une autre tournure. Ce match contre Sinner est difficile pour Novak, car il joue essentiellement contre la meilleure version de lui‐même. Sinner veut prendre l’initiative. La question est la suivante : Novak peut‐il encore se défendre contre cette puissance ? Il n’est pas plus rapide qu’il y a deux ans… Évidemment, ce n’est pas une critique, et je le dis avec admiration, mais ce match est difficile », a commenté le champion de l’US Open 2003 dans des propos relayés par Sportal.
Publié le dimanche 28 décembre 2025 à 13:19