Officiellement retraité depuis quelques jours, Roger Federer a donné une riche interview au New‐York Times à l’issue d’un week‐end riche en émotions sur la Laver Cup.
Et après avoir abordé plusieurs points comme le moment où il a touché la main de Rafael Nadal en larmes, le bilan de sa retraite, la blessure d’Andy Murray ou encore les joueurs qui pourraient lui ressembler sur le circuit, le Suisse a été interrogé sur sa tolérance à la douleur lorsqu’il était encore un joueur en activité.
« Je pense que nous jouons tous malades et blessés. J’ai toujours eu l’impression que je pouvais jouer en supportant une certaine douleur, beaucoup de douleur, comme nous le devons tous. Mais je pense que j’ai toujours très bien senti mon corps. Je savais quand je pouvais tenir le coup et quand je devais faire attention. Et j’ai toujours été d’avis que je préférais me reposer à un moment donné : me donner une semaine, un jour, une heure, un mois de plus, peu importe, et y aller doucement, reprendre l’entraînement et revenir fort. C’est pourquoi j’ai essayé d’éviter toutes sortes d’injections et d’opérations pendant longtemps, jusqu’à ce que je doive me faire opérer en 2016. »
Publié le vendredi 30 septembre 2022 à 09:46