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Roger tue sa bête noire

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Roger Federer s’est qualifié faci­le­ment pour les huitièmes de finale du Masters de Rome en élimi­nant l’Argentin Guillermo Cañas en deux manches 6–3, 6–3. Sans avoir à forcer son talent, le Suisse accède sans trem­bler aux huitièmes de finale où il affron­tera l’Italien Starace ou le Croate Karlovic. Il a accordé une inter­view qui en dit long sur son impli­ca­tion sur terre battue.

Le fait que vous ayez perdu deux fois contre Guillermo Cañas sur dur et que vous l’ayez battu sur terre battue, signifie que vous êtes plus fort que ce joueur sur cette surface ?

Périodes diffé­rentes, résul­tats diffé­rents. Je l’ai joué indoor et je l’ai battu faci­le­ment à Madrid l’année dernière, et ici je l’ai battu de nouveau sur terre battue. A Indian Wells, j’ai été étonné par sa façon de jouer. Aujourd’hui, c’était un bon match pour commencer ma campagne à Rome.

Est ce que vous pensez avoir les clés pour gagner sur terre battue de la même façon que sur dur ou sur herbe ? 

Etre numéro 1, c’est s’adapter à chaque surface. Toutes les surfaces me viennent natu­rel­le­ment, ce qui est un grand avan­tage dans mon jeu. Je me sens toujours bon, qu’im­porte la surface. Sur la terre battue vous devez être juste plus patient que sur les autres courts. Là où un gros coup peut vous faire gagner le point, sur la terre battue ce n’est pas le cas. […] J’aime les glis­sades et on en fait tout le temps sur terre battue, c’est pour cela que c’est une surface inté­res­sante pour moi. Il est presque plus facile d’at­ta­quer et de jouer agressif sur terre que sur dur. 

Au fil des années, appréciez‐vous de plus en plus la terre battue ? 

Je pense. J’aimais ça en junior. En junior, il n’y a pas beau­coup de diffé­rence entre les surfaces, à l’ex­cep­tion de l’herbe. Sur dur et sur terre, plus on grandit et mieux on joue. Quand je suis arrivé sur le circuit, j’ai perdu je pense, mes 11 ou 12 premiers matches sur terre battue. J’ai eu beau­coup de wild­cards, certaines étaient bonnes, d’autres m’ont amené sur des pentes glis­santes. J’ai joué Rafter à Paris, Medvedev à Rome, Spadea à Monaco. Ce n’était pas des matches faciles. […] J’ai juste eu l’im­pres­sion que c’était une surface trop dure pour moi quand j’ai commencé sur le circuit professionnel.