Ces derniers jours, les hommages se sont multipliés pour Gilles Simon, néo‐retraité depuis sa défaite face à Felix Auger‐Aliassime en huitièmes de finale du Masters 1000 de Paris‐Bercy. Si la carrière du Niçois restera longue, belle et honorable, son préparateur mental en 2017 et 2018, Ronan Lafaix, pense tout de même qu’elle aurait pu prendre une toute autre dimension.
« Bien sûr, Gilles avait tout pour devenir numéro 1 mondial. Il avait la passion, les qualités intellectuelles et cette soif de progresser qu’ont les plus grands champions. Un Djokovic, un Murray, à la base, n’ont rien de plus que lui. Sauf qu’eux, comme Nadal et Federer, ont travaillé très tôt l’aspect mental, ce qui leur a permis de développer leur jeu. Pas Gilles. Il n’a pas été suffisamment challengé durant sa formation. Il est allé ensuite chercher les solutions par lui‐même, mais c’était un peu tard », a jugé Ronan Lafaix dans des propos recueillis par Eurosport.
Publié le dimanche 6 novembre 2022 à 11:13