Hier, Marc Rosset fêtait ses 50 ans. Consultant de grande qualité pour la télévision suisse, Marc a donc été interrogé par Blick et il a ouvert la boite à souvenirs.
Il explique que l’on apprend plus de choses dans les moments difficiles de la vie plutôt que l’inverse. Il revient notamment sur un événement qui a boulversé sa vie à tout jamais, le suicide d’un ami proche : « Après un tel drame, on a toujours des regrets, on se dit que l’on aurait pu prévoir. Et par la suite vous ne pouvez pas arrêter de vous sentir coupable. Vous vous demandez pourquoi ? Si vous auriez pu changer le cours des choses ? Voilà, c’est la vie. Mais seulement une partie, car dans l’ensemble, j’ai eu une belle vie, je suis un privilégié, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai pu voyager et rencontrer beaucoup de personnes intéressantes. Et je ne suis pas le seul à connaître de telles expériences tragiques. Par exemple, j’étais à l’enterrement de l’entraîneur de Federer, Peter Carter, et j’ai vu combien Roger a souffert – il a été détruit » a révélé l’ancien joueur suisse avant de préciser comment il avait aidé Roger : « Quand Roger était à Melbourne pour la Coupe Davis, il voulait rendre visite aux parents de Carter. Je suis allé avec lui pour être là pour lui – c’est normal entre amis. Et j’espère que quelques personnes le feront aussi pour moi, si j’en ai besoin. Il faut traverser de tels moments, ils sont plus formateurs qu’une victoire olympique. Si vous gagnez une médaille, vous êtes heureux et tout le monde vous félicite, d’accord. Mais le chagrin déclenche des émotions plus intenses. »
Publié le dimanche 8 novembre 2020 à 10:42