Bien qu’Andrey Rublev soit qualifié en finale du Masters 1000 de Montréal, et ait avec cette qualification validé une statistique assez impressionnante, le Russe est presque autant connu pour ses crises de nerfs que pour ses performances, lui qui est un des joueurs les plus émotifs du circuit.
Il a expliqué après sa victoire face à Jannik Sinner il y a quelques jours qu’il avait beaucoup lutté contre la dépression, et ce pendant plusieurs années. Après sa demi‐finale, il a également répondu à la question du journaliste Giovanni Pelazzo, qui lui a demandé s’il avait des conseils a donné pour gérer sa santé mentale.
« C’est une question difficile parce que j’ai aussi besoin de ce conseil ! (rires). Je veux dire, la seule chose que j’espère apprendre et que j’aurais aimé apprendre quand j’étais plus jeune, c’est de… comment dire ça… de tout faire en pleine conscience. Soyez conscients de chaque étape, de chaque sentiment que vous ressentez, pour vous assurer que c’est le vôtre, car lorsque vous vivez la vie que vous souhaitez, vous vous sentez beaucoup mieux. Sinon, c’est juste une sorte de mensonge à vous‐même. Je suppose que nous commençons tous à lutter parce qu’au fond de nous, nous comprenons que quelque chose ne va pas, mais nous ne voulons pas l’accepter. »
Publié le lundi 12 août 2024 à 16:45