Diego Schwartzman a connu une première partie de saison très compliquée, avant de retrouver des couleurs à Roland‐Garros. L’Argentin a très mal vécu le fait de ne pas pouvoir revenir chez lui à cause de la crise sanitaire. Pour lui, les joueurs sud‐américains sont presque désavantagés.
« Les joueurs latino‐américains ont un peu plus souffert : non seulement à cause de la façon dont nos pays vont avec le virus, mais aussi parce que nous pouvons difficilement rentrer chez nous. Il y a une grande différence : 70 % ou 80 % du circuit est européen ou américain et ils ont beaucoup de tournois près de chez eux depuis plusieurs semaines. Notre maison, notre famille, notre nourriture, tout nous manque. C’est donc une situation très difficile. Nous avons vécu deux années très difficiles. Personnellement, j’ai commencé à me sentir bien après Roland‐Garros. En ce moment je suis content, surtout dans ces tournois aux États‐Unis, où les tournois sont presque à 100% bondés et sont très proches de la normale. On voit la lumière au bout du tunnel », a déclaré Schwartzman, vainqueur de Daniel Evans au 1er tour à Cincinnati (6−2, 4–6, 6–3).
Publié le mardi 17 août 2021 à 12:16