Gilles Simon a tenu à clarifier sa position par rapport au débat sur les nouveaux systèmes de contrôles anti‐dopage. « Je ne suis pas du tout contre le système, explique le numéro un français en conférence de presse. Je pense qu’il est contraignant mais nécessaire. Avec ce système, on est sûr et certain que n’importe qui peut se faire contrôler à n’importe quel moment dans le monde. »
Le 8e mondial reconnait bien la grande pénibilité du règlement mais ne voit pas d’alternative : « Si on arrive à trouver un système proche de celui‐ci mais un peu moins contraignant, je suis pour. Il est vraiment compliqué. Par exemple, si j’avais perdu ce soir [hier], il aurait fallu que je cours ce soir pour changer mon emploi du temps pour demain matin. C’est pénible à faire, cela prend du temps, mais si on veut donner l’image d’un sport clair où tout le monde joue carte sur table, je ne trouve pas mieux pour l’instant. Même si beaucoup de joueurs s’en plaignent, personne n’apporte de réelle solution. J’y ai réfléchi et je n’en ai pas trouvée. Les sanctions sont très difficiles dans le cas où on ne serait pas là. Il peut y avoir des erreurs, mais on n’a pas tellement le choix. Je pense que si cela a été mal accepté par les joueurs, c’est avant tout un problème de communication. »
Publié le mercredi 18 février 2009 à 09:32