Présent ce vendredi à Belgrade pour recevoir à la place de son fils le prix du meilleur athlète de l’année selon l’Association des journalistes sportifs serbes, Srdjan Djokovic, père de Novak, a tenu un discours dont il a le secret.
« Il a grandi à la pire époque des sanctions et des bombardements, dans une vie misérable et avec un salaire de quelques marks, empruntant de l’argent à raison de 10 à 15 % par mois, mais il est resté ce qu’il était à l’âge de six ans. À l’époque, nous savions quand il buvait, quand il dormait, ce qu’il mangeait, ce qu’il obtiendrait en mathématiques, ce qu’il obtiendrait en un an. Rien n’était facile, mais il a transformé toutes ces adversités en positif, c’est un enfant incroyable, il aura 38 ans en mai. L’année dernière, je lui ai dit de ne pas jouer au tennis, et il l’a dit quelque part. Il m’a dit : ‘Papa, laisse‐moi faire ce que j’aime’. Quoi qu’il fasse pour le reste de sa carrière, il sera le meilleur au monde. Profitez de Novak, je ne sais pas combien de temps il jouera encore. »
Publié le samedi 1 mars 2025 à 16:54