Quelques jours après avoir quitté pour la première fois depuis 2018 le Top 15 mondial suite à sa défaite en quarts de finale du Masters 1000 de Monte‐Carlo où il était tenant du titre, Stefanos Tsitsipas reste en quête de sérénité.
Malgré une belle éclaircie à Dubaï où il s’est adjugé le titre grâce notamment à un changement de raquette salvateur, tout n’est pas encore parfait pour celui qui ne veut plus travailler avec son père, même si les liens familiaux sont difficile à rompre. « Ces derniers jours mes parents ont tenté un forcing pour revenir dans ma vie et il faut que je les freine. Il faut les freiner ! », confiait le Grec à Monaco à un média norvégien.
L’un de ses deux entraîneurs actuels, Kerei Abakar, qui est aussi directeur technique à l’académie de Patrick Mouratoglou depuis plusieurs années, s’est justement exprimé à ce sujet chez nos confrères de L’Équipe.
« Cela n’a pas toujours été facile pour Stefanos de s’émanciper de son papa qui a toujours pris beaucoup de place. De constituer sa propre cellule, de prendre les décisions par lui‐même. Désormais, ce n’est plus un rookie sur le circuit, il faut trouver l’envie de se pousser un peu plus à l’entraînement. Il y a des jeunes derrière qui poussent fort sur le circuit. Il faut se réinventer un peu. Mon boulot, c’est de faire en sorte qu’il retrouve faim, déjà. Parce que son tennis a toujours été là. En tout cas, il a très envie de rejouer les premiers rôles. Et c’est pour ça qu’il en fait un peu plus à l’entraînement. Fred (Lefebvre), son préparateur physique, écarté une grosse partie de la saison 2024, est de retour. On a retrouvé l’équipe »académie » et c’est très bien comme ça. »
Pour rappel, Tsitsipas passera un vrai test ce vendredi face au Français Arthur Fils à l’occasion des quarts de finale de l’ATP 500 de Barcelone.
Publié le vendredi 18 avril 2025 à 14:14