AccueilATPThiem : "Les dons sont une affaire privée, une affaire de coeur"

Thiem : « Les dons sont une affaire privée, une affaire de coeur »

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Dominic Thiem parti­cipe à un circuit autri­chien qui rassemble les meilleurs joueurs de son pays. La pluie a retardé les matchs de se dérouler norma­le­ment ce lundi, le numéro 3 mondial débu­tera ainsi ce mardi contre Lucas Miedler (293e). En atten­dant ses débuts, l’Autrichien a accordé une inter­view à Der Standard où il est ques­tionné une nouvelle fois sur ses propos concer­nant le fonds de soutien auquel il ne souhaite pas parti­ciper. Et le protégé de Nicolas Massu reste fidèle à ce qu’il dit depuis le début : « Je ne veux pas clari­fier les choses, je m’en tiens à ce que j’ai dit. Le problème est qu’un titre a été fait, c’était un raccourci. J’ai dit dès le début que de nombreux joueurs méri­taient d’être soutenus. J’ai moi‐même parti­cipé au circuit des Futures pendant plus de deux ans. Je veux décider moi‐même qui j’aide. J’ai soutenu des joueurs bien avant la crise du coro­na­virus, mais je ne donnerai aucun nom. Les dons sont une affaire privée, une affaire de coeur. Il n’est pas néces­saire de faire de la publi­cité pour être bien vu du public. Je donne de l’argent à diverses orga­ni­sa­tions qui se soucient des gens, des animaux ou du climat. »

Le récent fina­liste de l’Open d’Australie aborde ensuite le déséqui­libre qu’il y a au niveau du prize money : « Il faut mettre le foot­ball de côté, c’est de loin le sport numéro un et beau­coup plus de gens y jouent par rapport au tennis. Mais il y a des choses qui ne vont pas ensemble ici. Il est clair que les meilleurs gagnent vrai­ment bien et c’est le cas dans de nombreux sports. Mais les joueurs qui sont entre 100 et 300 sont incroya­ble­ment forts. Il est extrê­me­ment diffi­cile de gagner un Challenger. Alors ce n’est pas possible de gagner un tournoi et d’avoir une perte car vous amenez un entraî­neur avec vous et que vous devez le payer. Beaucoup de choses ne vont pas dans le bon sens. Mais ce n’est pas moi qui doit corriger ce déséqui­libre. Ce sont les asso­cia­tions et les orga­ni­sa­teurs. »