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Thiem pour contrer Nadal ?

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Le grand lance­ment de la saison euro­péenne sur terre battue sera donnée à l’occasion du Rolex Monte‐Carlo Masters qui débute dimanche. Si Rafael Nadal sera comme toujours l’homme à battre, d’autres joueurs retrouvent le sourire avec le retour de l’ocre. C’est évidem­ment le cas de Dominic Thiem, très attendu pour bous­culer le roi Rafa.

Thiem s’est remis d’une bles­sure à la cheville

Dominic Thiem sera bien sur le Rocher. Une bonne nouvelle qui signifie que l’Autrichien s’est remis d’une bles­sure à la cheville contractée lors du Masters 1000 d’Indian Wells. L’actuel septième joueur mondial avait jeté l’éponge dans le troi­sième set face à Pablo Cuevas. Une absence qui aura duré cinq semaines et qui prendra donc fin à l’occasion du Masters 1000 de Monte‐Carlo. Son entraî­neur, Gunter Bresnik, l’a confirmé à l’agence de presse APA. Autrement dit, son poulain ne débu­tera pas la saison euro­péenne sur terre battue en pleine posses­sion de ses moyens. D’où une certaine prudence de l’in­tran­si­geant coach : « Tout d’abord, Dominic doit jouer un match, un tournoi avant qu’il puisse dire que la bles­sure est terminée. »

Déjà des repères sur terre battue

Néanmoins, le joueur de 24 ans, qui « n’a plus de douleur depuis dix jours » selon son mentor, pourra s’ap­puyer sur des repères, lui qui a pris part à la tournée sud‐américaine de février en rempor­tant le tournoi de Buenos Aires et en chutant en quart de finale à Rio. Pour arriver à Roland Garros dans les meilleures dispo­si­tions, il s’est constitué une program­ma­tion avec cinq tour­nois : Monte‐Carlo (Masters 1000), Barcelone (ATP 500), Madrid (Masters 1000), Rome (Masters 1000) et Lyon (ATP 250), la semaine qui précède le Grand Chelem parisien.

Le concur­rent de Nadal ?

S’il est diffi­cile de l’imaginer comme un vain­queur poten­tiel dès Monte‐Carlo, sa puis­sance et son adap­ta­tion natu­relle à jouer sur terre en font l’un des prin­ci­paux concur­rents de Rafael Nadal. Son bilan de l’année 2017 le prouve avec 22 matchs remportés sur cette surface (soit presque la moitié de son total de la saison qui était 49) pour cinq défaites. Il devrait même fran­chir la barre symbo­lique des 100 victoires sur ocre en carrière, lui qui en compte actuel­le­ment 91. Une année 2017 où il était fina­liste à Barcelone et Madrid mais aussi demi‐finaliste à Rome et Roland Garros. Capable de battre l’Espagnol au meilleur des trois manches (comme ce fut le cas à Rome l’an dernier), il doit désor­mais être en mesure de tenir la cadence dans une rencontre au meilleur des cinq manches car à Roland Garros il avait explosé en plein vol lors de la demi‐finale (6−3, 6–4, 6–0). Alors pour devenir le vrai rival du Taureau de Manacor, Gunter Bresnik a été formel, son protégé « a travaillé avec beau­coup d’in­ten­sité ». Le résultat sera scruté de près dans les prochaines semaines.