Invité à réagir la suspension de trois mois infligée à Jannik Sinner suite un accord à l’amiable avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), alors qu’il aurait normalement dû être jugé en avril prochain par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), Tim Henman n’a pas mâché ses mots en estimant que cette négociation posait beaucoup de questions en termes d’intégrité et de transparence.
« It just seems a little bit too convenient.«
— Sky Sports News (@SkySportsNews) February 15, 2025
Tim Henman reacts to Jannik Sinner accepting an immediate three‐month ban from tennis. pic.twitter.com/W3CqA99Jyd
« Tout d’abord, je ne pense pas qu’il ait essayé de tricher à quelque stade que ce soit, je ne le crois pas. Cependant, lorsque j’ai lu cette déclaration ce (samedi) matin, elle me semble un peu trop commode, pratique. Il est évident qu’après avoir remporté l’Open d’Australie, le fait de manquer trois mois du circuit et donc d’être éligible pour Roland Garros, ne pouvait pas mieux tomber pour Sinner, mais je pense toujours que cela laisse un goût assez amer pour le sport. Lorsqu’il s’agit de drogues dans le sport, tout doit être blanc ou noir, c’est binaire, c’est positif ou négatif, vous êtes banni ou vous ne l’êtes pas. Lorsque l’on commence à lire des mots comme « règlement » ou « accord », on a l’impression qu’il y a eu une négociation et je ne pense pas que cela convienne à la cohorte des joueurs et aux fans de ce sport. Du point de vue de Sinner, il sera très désireux de purger sa suspension, de tirer un trait sur le sable et de se préparer pour Roland Garros, qui est une grande priorité pour lui. Cet accord semble être très pratique pour Sinner mais il devra répondre à beaucoup de questions à propos de cette histoire pour le reste de sa carrière. »
Publié le samedi 15 février 2025 à 17:07