Rafael Nadal critique chaque année la lourdeur du calendrier ATP. Dans un long entretien pour Eurosport, Toni Nadal défend la cause de son neveu et s’en prend ouvertement à Etienne De Villiers : « Je crois que l’on doit changer beaucoup de choses… La première, la plus importante : qu’il n’y ait pas trop de blessures. J’en ai parlé avec l’ancien président de l’ATP, Etienne De Villiers. Je lui ai dit : « C’est incroyable que vous ne pensiez pas à la santé des joueurs, que l’on pense plus au spectacle ». Aujourd’hui, si Rafael, Tsonga, Gasquet se blessent, qu’est‐ce que cela signifie ?… La balle va trop vite, la surface est beaucoup trop dure. Et l’on joue 11 mois sur 12 ! Chaque fois, la rivalité est plus forte, l’écart de niveau se réduit. Chaque match est trop dur pour l’organisme. Alors j’ai dit à De Villiers : « Oui, tu as fais un changement… Tu veux rabaisser l’importance des tournois sur terre, rétrograder ces tournois‐là, alors que la terre est la meilleure surface pour les joueurs. C’est incroyable ! S’il y a bien une surface où les joueurs ne se blessent pas trop, c’est la terre battue. Ou l’herbe, à la limite. Parce ce ne sont pas des surfaces trop dures. Je crois que c’est mal pour Roland‐Garros si l’importance de la terre battue baisse. Si Roland‐Garros n’est plus le 1er tournoi du monde, ou le 2e ou 3e, ce n’est pas bien. La santé des joueurs, c’est le plus important ».
Publié le jeudi 4 décembre 2008 à 16:51