Invité à réagir au contrôle antidopage positif de Jannik Sinner, qui a finalement été déclaré innocent, Toni Nadal, après avoir pris une première fois la défense de l’actuel numéro 1 mondial dans une chronique pour le quotidien El Pais, en a rajouté une couche en s’insurgeant contre des déclarations suspicieuses de certains de ses collègues.
« Je suis encore plus étonné que ce soit au sein même du circuit de tennis, certains de ses collègues, qui aient pris position contre lui. Je ne comprends pas que certains de ses propres collègues, des joueurs de tennis qui se sont certainement entraînés avec lui ou qui l’ont eu comme rival et qui savent parfaitement que l’Agence mondiale antidopage les surveille tous sans relâche (avec un accent particulier sur les joueurs les mieux placés ; demandez‐leur, sinon), soient précisément ceux qui sèment le doute sur son innocence ou qui souhaitent directement qu’il soit soumis à une sanction dont ils savent pertinemment qu’elle est inadmissible. Dans l’intérêt d’une société saine, dans ce cas comme dans beaucoup d’autres, il est bon de se rappeler, et non de s’en remettre, au dicton de l’un des plus grands écrivains et penseurs allemands, Johann Wolfgang von Goethe : « Le mal n’a pas besoin de raison, un prétexte lui suffit ». »
Publié le mardi 27 août 2024 à 18:16