Quelques jours après l’annonce soudaine et inattendue de sa séparation avec Carlos Alcaraz, Juan Carlos Ferrero a décidé de s’exprimer publiquement dans une interview accordée au quotidien, Marca.
Et après être revenu sur les circonstances de cette rupture et expliqué que l’argent n’était pas au centre des désaccords, l’entraîneur espagnol a été interrogé sur la possibilité d’entraîner un jour le grand rival de son ancien élève : Jannik Sinner.
Et s’il fait part de sa douleur encore très vive, il ne ferme néanmoins pas la porte. Extraits.
Q. On a toujours dit que votre philosophie du tennis et de la vie correspondait davantage à celle de Jannik Sinner. Êtes‐vous d’accord ?
R. J’ai adapté mon style autant que possible à celui de Carlos. Je n’envisage aucune autre option pour le moment, car j’ai besoin de deux à trois mois de tranquillité pour que la douleur passe. À partir de là, si d’autres possibilités se présentent, nous les examinerons. Au final, cela fait presque huit ans que je n’ai pas arrêté et que je passe beaucoup de temps loin de chez moi. Je suis heureux d’être à la maison maintenant.
Q. Si Sinner vous faisait une offre à l’avenir, l’accepteriez‐vous ?
R. C’est quelque chose à quoi je devrais réfléchir. Ce sont des joueurs extraordinaires, mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas le moment de penser à cela et de dire oui ou non. Il faut maintenant passer cette étape difficile, car je pense encore tous les jours à Carlos et ce n’est pas le moment de penser à d’autres.
Publié le mercredi 24 décembre 2025 à 14:19