Rappelez‐vous, Jo‐Wilfried Tsonga nous avouait son daltonisme après sa défaite face à Ferrer en demi‐finale de Roland Garros. Pour l’Equipe, il avait déclaré : « Il y avait aussi l’ombre et le soleil que j’ai beaucoup de mal à gérer parce que je suis daltonien.». Dans un entretien pour le site d’information madeintennis, Thierry Burtin, l’ophtalmologiste attitré des joueurs du circuit analyse la situation du Français. « Il voit parfaitement bien […] En pratique, le daltonisme ne gêne pas. Pour que cela gêne, il faudrait que la balle soit de la couleur ou dans les teintes des couleurs qui sont confondues par le daltonien. Il faudrait par exemple que la balle soit verte sur une terre battue rouge pour qu’il y ait éventuellement une confusion ». Et si David Ferrer avait en fait juste mieux joué ce jour là ?…
Publié le mercredi 19 juin 2013 à 07:00