Tsonga : « Pas de délai… »

Jo‐Wilfried Tsonga n’est pas prêt de faire son come‐back sur les courts. Après son abandon au deuxième tour de Wimbledon face au Letton Ernests Gulbis, le Français est en plein réta­blis­se­ment. Invité par RTL, il rend compte de sa situa­tion actuelle et semble plutôt opti­miste pour la fin de saison. Il a aussi tenu à féli­citer sa compa­triote et amie, Marion Bartoli, récente vain­queur de Wimbledon.

Sa bles­sure
« Je ne sais pas trop en fait. J’ai fait des examens à la sortie de Wimbledon ; il s’est avéré que j’avais une petite fissure dans le tendon rotu­lien. C’est une bles­sure qui n’est pas trop grave mais qui est assez diffi­cile à gérer, parce que je ne peux pas vrai­ment donner de délai pour mon retour. […] Les méde­cins n’en savent pas plus que moi. Tout dépend vrai­ment de ma cica­tri­sa­tion, de ma récu­pé­ra­tion. Dans une ou deux semaines, je vais encore faire un bilan, je serai un peu plus fixé que main­te­nant, mais on peut pas vrai­ment dire quand je serai de retour. »

Son état d’esprit
« Il y a pas de de doute qui s’installe, je connais très bien cette situa­tion. Je suis passé par‐là à maintes reprises. Ça me permet aussi de souf­fler : à chaque fois que j’ai été blessé, je suis revenu encore plus fort. Dans mon malheur, je me dis qu’il y a aussi du positif : ça va me permettre de vrai­ment récu­pérer, de soulager un peu mon corps. Après je pourrai repartir à 100%. »

Ses objec­tifs
« L’objectif premier pour moi c’est vrai­ment l’US Open. Je ne me mets pas vrai­ment de pres­sion là‐dessus car je sais très bien que c’est le genre de choses qu’il faut gérer avec beau­coup de prudence. On va voir ce que ça va donner. Je ne peux pas vrai­ment dire quelque chose de précis. »

La victoire de Bartoli
« Cela montre que tout est possible avec le sport. C’est pour ça que je continue, sinon ça fait un petit bout de temps que j’au­rais arrêté. On ne sait jamais quand est‐ce que son heure va arriver. Il faut persister, il faut faire comme Marion a fait. Je pense qu’il n’y a pas grand monde qui aurait mis une pièce sur elle au début du tournoi. Aujourd’hui elle est cham­pionne, c’est excep­tionnel. Ça démontre qu’à force de courage et de persé­vé­rance, on peut arriver à tout. Ces derniers mois, elle était dans une mauvaise passe. Malgré tout, elle gagne Wimbledon, c’est certai­ne­ment le plus beau moment de sa carrière. Je pense que c’est chouette, et ça nous donne beau­coup d’es­poir égale­ment. »

Publié le mardi 9 juillet 2013 à 12:42