Vasek Pospisil enrage contre le trai­te­ment de l’af­faire Sinner : « Cela m’est déjà arrivé de mettre la bonne adresse et la bonne heure pour un contrôle sans qu’on ne vienne jamais me tester. Mais ils ont vu plus tard que mon inscrip­tion ‘en compé­ti­tion’ et ‘hors compé­ti­tion’ n’était pas exacte et ils m’ont sanc­tionné pour ça »

L’affaire Jannik Sinner est un cas qui risque de faire jaser bien plus que prévu dans le monde du tennis.

Les joueurs, anciens joueurs et entraî­neurs sont nombreux à réagir et sont globa­le­ment tous d’ac­cord pour dire que l’Italien n’au­rait pas eu le même trai­te­ment s’il n’était pas numéro un mondial.

C’est ce que souli­gnait notam­ment Lucas Pouille sur son compte X : « Qu’en est‐il des joueurs qui ont été bannis pour seule­ment 3 absences et qui n’ont jamais été testés positifs ? »

Ce à quoi le Canadien Vasek Pospisil a répondu avec un témoi­gnage personnel qui montre encore une fois que les joueurs moins bien classés sont moins privilégiés.

« C’est encore pire main­te­nant qu’ils donnent des ‘échecs de dépôt’ et remontent des mois en arrière pour voir où vous avez fait des erreurs dans les détails de vos soumis­sions. Cela m’est déjà arrivé lorsque j’ai mis la bonne adresse et la bonne heure. Ils ne sont jamais venus me tester mais ont vu plus tard que mon inscrip­tion ‘en compé­ti­tion’ et ‘hors compé­ti­tion’ n’était pas exacte. Ils sont revenus 2 mois en arrière pour me donner une sanc­tion pour cela. J’ai fait appel et cela n’a pas été annulé. Vous pouvez donc avoir 2 échecs de dépôt et 1 non‐présentation et être banni pendant 2 ans. »

Publié le mercredi 21 août 2024 à 15:17