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Verdasco espère un jour vaincre Nadal

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Fernando Verdasco a sans doute réalisé le meilleur début de saison de sa carrière en rempor­tant notam­ment les tour­nois de San Jose et Barcelone, sans oublier la finale de Monte Carlo et la demi‐finale de Rome. Des résul­tats qui lui permettent de voir désor­mais les choses en grand.

« C’est le meilleur début de saison de ma carrière » commente‐t‐il. Je n’avais jamais eu autant de points. En général, je suis très content de la tour­nure des évène­ments. Les trois dernières semaines ont été incroyables et j’es­père conti­nuer à avoir de tels résul­tats en essayant ainsi de ne pas en avoir que pendant trois semaines par an. Si j’ar­rive à cette régu­la­rité, en fin d’année, mon clas­se­ment sera meilleur que celui des années précé­dentes. » Le n°9 mondial ajoute égale­ment qu’il peut encore s’améliorer.

En atten­dant, Fer devra se montrer sous son meilleur jour face à sa bête noire, Ivo Karlovic. Contre ce joueur, « tu dois être très concentré durant tout le match » déclare le Madrilène. « Avec son service il ne te donne pas d’op­tions et avec le tien, tu ne dois pas commettre d’er­reurs. Si tu perds deux jeux, tu lui donnes presque l’op­por­tu­nité de remporter le set. Cela te pèse beau­coup. Son service est l’un des meilleurs du circuit. Il faut retourner du mieux possible et le faire bouger. J’espère que j’aurai un bon jour vis à vis du retour. La terre battue est la surface qu’il aime le moins mais il joue de manière incroyable ici et en plus, avec l’al­ti­tude, la balle rebondit plus haut qu’à Barcelone ou Monte Carlo. Ce sera cepen­dant plus facile qu’à Wimbledon, c’est sûr. »

Pour ce qui est du tournoi en général, le Madrilène reste confiant. « Dans ce genre de tournoi, chaque match est diffi­cile mais je joue à un bon niveau et je viens confiant. Le tableau est très diffi­cile surtout avec Karlovic qui ne donne pas beau­coup de rythme avec son service, après, j’ai Nalbandian, Soderling, mais je joue très bien et si tout va bien, je crois que je peux gagner. C’est certain que si je joue une demi‐finale contre Rafa serait le match le plus diffi­cile. On est triste à chaque fois que l’on perd contre lui mais j’es­père qu’un jour, dans un futur proche, je pour­rais le gagner, peut être cette semaine. Personne n’est invin­cible. »

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