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Pour faire un plateau il faut des dollars et aussi… de la chance

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Richard Krajicek n’est pas le dernier des imbé­ciles et quand il a signé son deal avec Roger Federer, il pensait avoir fait le coup de l’année. La semaine dernière, il a donc du forcé­ment déchanter en appre­nant la bles­sure du Suisse. Aujourd’hui, le forfait de Richard Gasquet rajoute une couche à un tournoi long­temps cité comme une réfé­rence de sa caté­gorie. Cela confirme aussi que les aléas du sport existe en coulisses comme sur le court. Explications.

Pour avoir Roger Federer sur un tournoi, il faut sortir un million de dollars, voire un peu plus. Jean‐François Caujolle en a fait l’amère décou­verte : « J’avais presque un accord sur une base d’un million, et puis l’agent de Federer est devenu un indé­pen­dant ça a tout changé, il fallait en rajouter, je n’ai pas pu. » nous avait confié le direc­teur de l’Open 13, toujours très franc et direct sur l’idée des garan­ties, là où d’autres veulent garder un secret. 

Après le secret a beau être gardé, il suffit de consulter les listes pour comprendre là ou l’argent a été mis. Et cette année aux Pays‐Bas, le choix avait été fait de se payer Federer plus quelques joueurs de deuxième rang pour enve­lopper le tout. Le pari était risqué d’au­tant que le nouveau calen­drier ne peut proposer de solu­tions de secours.

En effet, comme la garantie de Roger Federer ne va pas être versée, le direc­teur du tournoi aurait pu en urgence se payer un ou deux joueurs pour tenter de faire bonne figure, voire un top player comme Andy Murray ou, et c’est une vraie proba­bi­lité, l’ac­cord avec Roger a été reporté pour 2017. C’est d’ailleurs souvent cette solu­tion qui est choisie, rappelons‐nous la joie exprimée par Stan Wawrinka en sptembre en Moselle : « Je devais venir ici, je suis là. »

Derrière Rotterdam, il y aura donc l’Open 13 qui accueillera trois Top 10, rien que ça, et c’est sûre­ment lié à un concours de circons­tances. En effet, en rece­vant la Fed Cup avec l’appui de la FFT au Palais des Sports cette semaine, il y a du avoir un accord permet­tant sûre­ment de faire quelques belles écono­mies pour les orga­ni­sa­teurs sur la construc­tion des courts puisque ce sont eux qui ont opéré la rencontre France‐Italie. Ce petit billet a du être bien utile car avec Berdych, Wawrinka, Gasquet, Monfils, Simon, Coric, Kyrgios, Cilic, l’Open 13 va présenter le plus beau plateau de son histoire. Il faut dire que dans ce domaine Jean‐François Caujolle a souvent une longueur d’avance, un trèfle à quatre feuilles dans sa poche, ou alors un bon réseau, c’est au choix.