L’annulation de l’édition 2021 du tournoi de Bordeaux, référence dans le circuit Challenger de l’ATP est une très mauvaise nouvelle pour le tennis tricolore.
D’abord, parce que cette annulation arrive très tôt alors que le tournoi devait se dérouler en Mai (10 au 16) et d’autre part parce que cela induit forcément que d’autres évènements de ce type risquent de prendre la même direction.
Or, la France est un pays où le nombre de challenger est très important.
Ces épreuves permettent à nos espoirs de se bonifier et à nos régions de proposer des évènement de grande qualité.
Dans les colonnes de Sud‐Ouest, Emmanuel Cruse, président de la Villa Primrose, le club de Bordeaux qui porte le tournoi a fait une analyse pragmatique de la situation : « Localement, insiste le président Cruse, nous pouvons aussi comprendre que nos partenaires économiques ont d’autres priorités et soucis à résoudre. Il s’agit pour certains de sauver un bilan, des emplois. Au mieux, ceux que j’ai eus au téléphone auraient pu certifier leur participation à la mi‐mars… Trop tard pour éviter d’engager indûment des dépenses. Nous défendons donc une décision de saine gestion, autant qu’une position morale. Face à tant d’incertitudes, le tennis, même si nous l’aimons, reste un loisir »
Publié le vendredi 11 décembre 2020 à 11:39