Depuis la crise liée au coronavirus, nous avons donné la parole à plusieurs directeurs de tournois Challenger. Il nous a donc paru logique de joindre Marc Tiersonnier président du Stade Toulousain Tennis Club. D’une part parce que ce club important nous permet de nous projeter sur le futur déconfinement, et d’autre part, parce qu’avec son équipe il devait organiser en juillet la première édition de son challenger (6 au 12 juillet sur terre battue).
D’ailleurs si l’annulation était prévisible, Marc Tiersonnier insiste sur le fait qu’elle a aussi été synonyme d’une vraie frustration : « Au fur et à mesure que l’ATP a pris des décisions, on s’était préparé à cela, mais quand on doit prendre la décision finale, c’est un coup dur. On sait que l’ATP propose de candidater pour une autre date plus loin dans le calendrier, mais pour nous cela n’a pas de sens puisque cela allait être notre première édition. De plus, ce tournoi s’inscrit dans une logique de club. L’objectif est de proposer un événement de haut niveau pour la région, la ville, mais aussi pour nos joueurs et ceux de la ligue d’Occitanie. Le format Challenger est très adapté à ce type de démarche et c’est pour cela que l’on a décidé de se lancer dans cette aventure. D’ailleurs cette initiative avait été très bien accueillie par l’ensemble des institutions et nos partenaires. Toulouse est une ville de tennis. Son passé le prouve. Ce n’est donc que partie remise. Il faut positiver, cela nous permettra d’être encore plus performant. On avait eu seulement la confirmation de l’ATP le 14 janvier concernant notre date, on savait qu’on allait donc aussi peut être manqué un peu de temps sur certains sujets. »
Marc Tiersonnier prend cette annulation avec fair‐play, d’autant que maintenant le sujet va être de savoir quand la vie du club va reprendre : « Là aussi, il y a des inconnues, j’aurai envie de dire le plus vite possible, mais j’ai conscience qu’il va falloir changer certaines de nos habitudes. »
Publié le vendredi 10 avril 2020 à 17:46