Dans l’interview accordée au journal L’Equipe, Dominic Thiem après s’être expliqué sur ses idées au sujet de l’aide qu’il voulait apporter, évoque aussi ce qui pourrait changer la donne concernant les revenus des joueurs dit de « seconde zone ».
Son avis est d’autant plus intéressant qu’il a vécu cette période où il faut faire ses preuves. Selon lui c’est surtout au niveau des Challengers qu’il faut faire un vrai effort : « Le prize money pourrait être mieux réparti, je pense. Par exemple, le nouveau de jeu en Challenger est très élevé. Il y a énormément de joueurs de très haut niveau, c’est extrêmement difficile d’en remporter un. Vu la concurrence, les joueurs qui les disputent devraient gagner plus d’argent qu’aujourd’hui. Si tu te déplaces sur un challenger avec un coach, et même pourquoi pas un Kiné, tu dois au moins aller en finale pour gagner un peu d’argent, ce n’est pas juste. »
Juste avant ce passage, l’Autrichien avait évoqué sa situation personnelle, le fait que ses parents avaient dû vendre leur appartement : « Attention, on ne mourait pas de faim ! On a toujours été privilégiés par rapport à d’autre. Mais le tennis est un sport qui coûte très cher, même quand tu es jeune. Si tu n’as pas de sponsors, tes parents doivent payer entre 50.000 et 75.000 euros par an. »
Publié le mercredi 20 mai 2020 à 09:17