AccueilCoupe DavisVers un bouleversement de la Coupe Davis ?

Vers un boule­ver­se­ment de la Coupe Davis ?

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Alors que les demi‐finales de l’édi­tion 2016 viennent de s’achever, David Haggerty (président de l’ITF) a expliqué dans une inter­view les diffé­rentes modi­fi­ca­tions qu’il souhaite mettre en place.

La Coupe Davis va changer. Du moins, son président, David Haggerty le veut. Dans un entre­tien accordé à Reuters, le président de l’ITF explique ce qu’il souhaite modi­fier aux compé­ti­tions par équipes, à savoir la Coupe Davis et la Fed Cup. Haggerty aime­rait mettre en place la finale sur un terrain neutre, un système calqué sur le modèle du Super Bowl améri­cain où la ville orga­ni­sa­trice est dési­gnée plusieurs années à l’avance, entre trois et cinq ans. L’UEFA choisit la finale de la Ligue des Champions, en moyenne, deux ans avant. « Nous atten­dons que les villes se mani­festent. Nous allons voir ce que ça donne. Je ne veux pas préjuger de ce que ça pour­rait donner. » Président depuis 2015, l’Américain souhaite voir ce système en place à l’horizon 2018. Avec une volonté claire : « La Coupe Davis, c’est 135 pays. C’est un moyen d’ouvrir la porte à des revenus supplé­men­taires qui pour­raient aider à déve­lopper le tennis. » Le président de la fédé­ra­tion inter­na­tio­nale évoque égale­ment une modi­fi­ca­tion des formats de jeu, autre­ment dit, il émet l’idée de réduire les matchs de cinq à trois sets gagnants. Enfin, il aime­rait élargir le groupe mondial de la Fed Cup à 16 pays (contre huit actuellement).

Cette volonté d’or­ga­niser une finale sur terrain neutre trouve son expli­ca­tion d’un point de vue finan­cier. Or, l’es­sence même de la Coupe Davis et de la Fed Cup réside dans les rencontres à domi­cile et à l’ex­té­rieur. S’en priver serait renier son histoire. Mais visi­ble­ment, cet aspect risque fort de tomber aux oubliettes avec un président qui semble bien ne pas en tenir rigueur…