AccueilCoupe DavisTsonga : "Je ne crois pas à l’excès de confiance"

Tsonga : « Je ne crois pas à l’excès de confiance »

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Absent depuis le quart de finale en République Tchèque à Trinec en juillet 2016, Jo‐Wilfried Tsonga effectue son retour au sein du groupe France. Le Manceau affron­tera le numéro 2 serbe Laslo Djere. Dans quel état d’es­prit se trouve le numéro 1 trico­lore ? Voici sa réponse.

Jo, est‐ce une rencontre « imperdable » ?

On a une grosse envie de jouer ce match. C’est une rencontre, qui sur le papier, nous est favo­rable. Sur le terrain, c’est forcé­ment diffé­rent. On va affronter des joueurs qui n’ont pas beau­coup d’expérience dans cette compé­ti­tion, mais qui sont jeunes et ont énor­mé­ment d’envie. Ils appar­tiennent à un pays qui a montré ces dernières années toutes ses qualités d’engagement dans notre sport. Il faut les prendre au sérieux.

Qu’est-ce qui peut vous empê­cher d’arriver en finale, un excès de confiance, un manque d’humilité ?

Je ne crois pas à l’excès de confiance. On sait ce qu’il a pu se passer dans le passé. On connaît le sport. Aujourd’hui, un match reste un match au cours duquel tout est possible. La seule chose que l’on puisse faire, c’est se préparer à ce qui peut y avoir de plus dur. C’est ce qu’on a fait. J’espère qu’à la fin du week‐end, on sera vainqueurs.

Est‐ce que la Coupe Davis vous a manqué cette année ?

Oui forcé­ment et le jour où j’arrêterai le tennis, ce sera le cas. C’est une compé­ti­tion dans laquelle j’ai beau­coup oeuvré et pour laquelle je me suis passionné toute ma carrière. Je suis content de revenir et j’espère donner le meilleur de moi‐même lors de ce week‐end.

Que connaissez‐vous de votre adver­saire, Laslo Djere ?

Il est jeune, il adore la terre battue et il aime prendre le jeu à son compte avec son coup droit. Ce sera un match inté­res­sant pour moi, car c’est un joueur que je ne connais pas. Dès les premiers points, dès les premiers jeux, il faudra que je lui montre que je suis solide et que ce sera compliqué pour lui.

Trois ans après la finale face à la Suisse, Jo‐Wilfried Tsonga entend bien chasser les mauvais souvenirs…

De votre envoyé spécial à Lille