La France a assuré sa qualification en deux jours, alors qu’on s’attendait au mieux à une victoire accrochée, au pire à une défaite sans appel. Grâce à l’imperturbable paire Benneteau‐Llodra, la France est en demies. En plus des grosses performances de Monfils, Benneteau et surtout Llodra, on retiendra surtout la véritable dynamique de groupe qui semble s’installer dans l’équipe. Retour sur la performance solide de Benneteau et Llodra, qui ont apporté le point décisif aux Bleus.
Le début de match confirme qu’avec un handicap de deux points, la pression est bien du côté ibérique. Les Espagnols ont du mal à trouver leurs automatismes, d’où un break rapide. Une tendance se dessine avec Verdasco au fond et Lopez au filet, le numéro dix quand il est devant semble moins à l’aise, même limite à la rue. En face, la mécanique française est parfaitement bien huilée, d’où le score sans appel de 6–1 dans le premier set. Les Espagnols ne trouvent pas de solutions et se font breaker d’entrée dans le deuxième, qu’ils lâchent 6–2. Ils parviennent à débreaker dans le troisième, Verdasco semble un peu plus présent et les espagnols accrochent le tie break mais Lopez rate rapidement une volée penalty. Les espagnols finissent par remporter le troisième et semblent vraiment de retour dans le match. Ils sauvent des balles de break dans le quatrième et vont à nouveau jusqu’au tie break, mais Verdasco fait une double et permet aux français de tourner à 4–2. Llodra sert pour confirmer le minibreak et comme depuis le début du match où il a lâché très peu de points sur sa mise en jeu, il assure. C’est à Julien Benneteau que revient la lourde tâche de servir pour le match, ce dont il s’acquitte, parfaitement épaulé par Llodra, l’homme fort de ce quarts.
La France aura l’avantage de recevoir, peut‐être à Clermont où le public a joué son rôle. Que ce soit l’Argentine ou la Russie, tout semble possible maintenant que la France a battu l’épouvantail espagnol. Autre motif de satisfaction : malgré l’absence de Tsonga, les Bleus y ont cru. Monfils a tenu le choc, Llodra a tenu la baraque et Benneteau n’a pas flanché. Avec Tsonga en plus, voire Gasquet et Simon, l’équipe dispose d’une ossature très solide et semble capable d’aller au bout.
Publié le samedi 10 juillet 2010 à 17:31