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Un rendez‐vous pour l’histoire…

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A partir de demain se dispute la 100ème finale de la Coupe Davis. Le Saladier d’Argent sera soulevé soit par la République Tchèque, ou soit par l’Espagne. Les deux équipes se retrouvent sur la surface rapide de l’O2 Arena de Prague.

Histoire. Il s’agit de ce genre de de rendez‐vous, de rencontres, qui peuvent vous faire rentrer dans la légende du tennis, et du sport en règle géné­rale. La finale de la Coupe Davis qui débute demain ne déro­gera pas à la règle. La République Tchèque a une revanche à prendre sur son adver­saire du week‐end. L’Espagne, veut réaliser un deuxième doublé dans son histoire.

Les enjeux sont simples. La République Tchèque veut mettre fin à 32 ans d’abstinence. En 1980, la Tchécoslovaquie, emmenée par Ivan Lendl rempor­tait son premier, et jusque là unique, Saladier d’Argent. En finale ils domi­naient l’Italie 4–1, à Prague. Serait‐ce un signe du destin ? Les Tchèques ont égale­ment la ferme inten­tion de prendre une revanche sur cette même Espagne. En effet, en 2009 les Tchèques avaient été humi­liés par les Ibériques à Barcelone au palau San Jordi. Une défaite 5–0 trau­ma­ti­sante pour les parte­naires de Tomas Berdych. Notamment pour Radek Stepanek. Alors qu’il menait deux manches à rien face à face à David Ferrer, l’Espagnol s’im­po­sait en cinq manches, 1–6 6–2 6–4 6–4 8–6. Une défaite syno­nyme de coup de massue sur les Tchèques. Ces derniers comp­te­ront sur Tomas Berdych, leur numéro un, qui réalise sans doute sa meilleure saison, avec deux titres. Mais cette année, les compé­ti­tions par équipes semblent sourire à leur pays. Il y a deux semaines, les filles ont remporté la Fed Cup, dans cette même O2 Arena face à la Serbie (3−1). Le public a eu une mise en bouche. Ils attendent de pied ferme les Espagnols.

Les Ibériques le savent. Ils sont attendus à Prague. Tenante du titre, l’Espagne est en course pour remporter son sixième Saladier d’Argent depuis l’an 2000. Un succès ce week‐end dans la capi­tale tchèque serait le quatrième en cinq éditions. Et tout cela, sans leur arme numéro une, Rafael Nadal. Ils peuvent égale­ment réaliser un deuxième doublé après celui de 2008–2009. Bref, depuis 2000 l’Espagne est la meilleure équipe de Coupe Davis. David Ferrer aborde cette rencontre dans la peau de Rafael Nadal, i.e. en tant que numéro un de la délé­ga­tion ibérique. L’infatigable, l’inu­sable David Ferrer répond présent au rendez‐vous. Après 93 matches cette saison et sept titres dont le Masters 1000 de Bercy, son premier en carrière, Alex Corretja, le capi­taine espa­gnol, comp­tera sur ses points. Il a prouvé cette saison qu’il était un joueur de Coupe Davis. La surface de l’O2 Arena de Prague ne le mettra pas en valeur. Elle est annoncée comme très rapide. Une volonté de la part des Tchèques. Mais il en faut sans doute beau­coup plus pour décou­rager le natif d’Alicante. Nicolas Almagro sera aligné en tant que numéro deux. Tomas Berdych décla­rait à son sujet en confé­rence de presse. « J’ai joué face à Almagro à plusieurs reprises cette année et j’ai remporté la plupart des rencontres.S’il est nommé, il sera le point faible sur lequel nous pouvons construire notre victoire. Il lui manque ce petit quelque chose qui distingue les grands joueurs du reste. Il a remporté des petits tour­nois cette année. Mais il a toujours une chance s’il joue. » Ambiance… Les deux hommes ne s’ap­pré­cient pas. Notamment depuis ce huitième de finale de l’Open d’Australie où Berdych refu­sait de serrer la main de l’Espagnol, évoquant le fait qu’il avait voulu le viser à la tête. Les retrou­vailles entre les deux hommes promettent un duel sous haute tension.…

Le vain­queur sera donc histo­rique. Désormais place au jeu…