En conférence de presse, Arnaud Clément est revenu sur son choix d’aligner Jo‐Wilfried Tsonga et Richard Gasquet en double, insistant sur sa volonté de ne pas se diriger de manière générale vers un fonctionnement « à la tchèque ». Le Capitaine de l’équipe de France évoque également le quart de finale à venir face à l’Allemagne.
Arnaud, vous avez choisi de faire jouer deux joueurs uniquement ce week‐end. Est‐ce qu’on se dirige vers un fonctionnement à la tchèque ?
Non, on ne fonctionnera jamais comme cela. Nous on fonctionne à la française avec notre culture, avec notre passion pour cette épreuve. Rien ne changera. Aujourd’hui, j’ai fait le choix d’aligner Richard et Jo mais, on a tout un groupe de joueurs, y compris certains qui ne sont pas là aujourd’hui et qui pourraient rentrer dans l’équipe au cours de la saison. Et on compte bien s’appuyer sur l’ensemble du groupe.
Vous allez affronter l’Allemagne en quarts puis peut‐être la République Tchèque en demie. Est‐ce le tableau rêvé pour aller au bout ?
Je ne raisonne pas du tout de cette manière. Pour moi, pour gagner la Coupe Davis, il y a 4 étapes. On a passé la première, il nous en reste trois. Je ne raisonne pas en termes de tableau. On ne se dit pas : « Cette année le tableau est difficile, on laisse tomber et on la jouera à fond l’année prochaine. » Non. Nous, on veut ramener ce Saladier, cela fait trop longtemps qu’il nous échappe. On est en quarts, la route est encore très, très longue. Ce qui compte, c’est que les joueurs restent concentrés toute la saison sur cet objectif, qu’ils soient motivés à 100% quel que soit l’adversaire. On va affronter l’Allemagne, ça aurait pu être l’Espagne, avec ou sans Nadal, ça n’aurait rien changé, on aurait abordé cette rencontre de la même manière.
Justement, que pensez‐vous de l’Allemagne, votre prochain adversaire ? Déjà des idées sur la surface que vous choisirez ?
Il y a beaucoup de grands champions en Allemagne, que ce soit Tommy Haas ou Philipp Kohlschreiber. Derrière, il y a aussi Florian Mayer et Daniel Brands qui peuvent être dangereux. Pour être honnête, on n’a pas encore eu trop le temps d’en parler. On va commencer à y penser, et les joueurs vont retourner sur leurs tournois en individuels, mais vont garder cette rencontre dans un coin de leur tête. On va donc déjà commencer à la préparer mentalement.
De votre envoyée spéciale à Mouilleron‐le‐Captif
Publié le samedi 1 février 2014 à 20:02