AccueilCoupe DavisMonfils : "Si Federer joue, c'est qu'il pense pouvoir te battre"

Monfils : « Si Federer joue, c’est qu’il pense pouvoir te battre »

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En confé­rence de presse, Gaël Monfils est revenu sur sa victoire face à Roger Federer en finale de la Coupe Davis. Les mots du Français, en morceaux choisis :

« Ce match fait partie du Top 3 de mes meilleurs matchs. Ce n’est pas forcé­ment dans le tennis. C’est juste le fait que ce soit une finale, en France, contre Roger. J’ai réussi à faire une perfor­mance de très haute qualité aujourd’hui, de A à Z. J’étais vrai­ment nerveux avant le match, et j’ai réussi à faire cliquer ça rapi­de­ment. (…) Franchement je ne sais pas pour­quoi je me sublime comme ça en Coupe Davis. Je suis hyper tendu avant le match et puis j’ar­rive sur le terrain, il y a l’am­biance, j’ai de la réus­site sur les pemiers points… On tente, ça reste dans le court, la pres­sion diminue. Et après, une fois qu’on est dans le match, il y a juste la pres­sion du match mais la vraie pres­sion est oubliée. Cette vraie pres­sion, il faut l’ou­blier le plus vite possible, parfois ça dure un set, parfois deux. Aujourd’hui elle est partie très vite. 

Je sentais que ça agaçait Roger d’avoir le public contre lui. Je savais que j’en avais besoin de ce public, donc il fallait leur demander ce soutien, comme je l’ai fait. On est là pour gagner ! On ne peut jamais pousser un public contre Roger, dans aucun stade du monde… Sauf en Coupe Davis, à la maison. Je sais que ce n’est pas facile d’avoir 27 000 personnes contre soi, qui poussent. C’était donc impor­tant de s’en servir un max. (…) 

Encore plus Roger, s’il rentre sur un terrain, c’est qu’il pense qu’il peut te battre. Il n’est pas rentré en finale du Masters, mais s’il est rentré là, c’est qu’il pensait gagner. J’ai vu le radar au début il servait à 200, je me suis dit, « Il est là ». On a tous eu des pépins, je me souviens à Montpellier, je m’étais bloqué le dos, fina­le­ment j’ai gagné le tournoi. Roger est plus fort que moi, et sachant qu’il s’était reposé, il sentait qu’il pouvait gagner. (…)

Je n’ai pas du tout envie de jouer à 2–2. J’ai envie qu’on gagne 3–1. Avec les gars, on pousse pour le même but. Je sais qu’ils vont être prêts pour le double. Et j’es­père que si on gagne le double, celui qui jouera le premier simple dimanche conclura. »

De votre envoyée spéciale à Lille