Interrogé par l’Equipe, l’ancien président de la Fédération Française de Tennis, vice‐président de l’ITF revient sur la fin du contrat entre Kosmos et l’ITF. Pour lui, cela ne change pas grand chose car il insiste sur le fait que le format actuel est une réussite.
Si ses arguments notamment autour de l’engouement et l’attrait médiatique et sportif de cette formule sont tout à fait discutables, ses analyses liées à la situation de jadis qui était inégalitaire pour les joueurs suivant leur nationalité est implacable.
Il se résume à travers un passage au sujet de nos voisins belges.
« Quand on bat la Belgique en 2017 (3−2 en finale), David Goffin, qui a pourtant rapporté les deux points de son équipe, gagne dix fois moins qu’un joueur de double de l’équipe de France. Est‐ce juste ? Dans un monde professionnel, ce n’est plus acceptable. Quand on perd contre les Croates en 2018 à Lille (3−1 en finale), les joueurs de l’équipe de France gagnent beaucoup plus d’argent que les joueurs croates qui viennent de remporter l’épreuve. Est‐ce normal ? »
Il faut en effet rappeler que dans l’ancienne formule, c’est le pays qui recevait qui gérait une partie des recettes. En France, la billetterie par exemple était pour les joueurs et les encadrants suivant un calcul savant sur deux ans. On imagine donc forcément que les finales à Lille face à la Suisse, la Belgique ou encore la Croatie étaient plutôt des bonnes éditions e en terme de prize money pour le team bleu blanc rouge, un peu moins pour leurs adversaires.
Publié le samedi 14 janvier 2023 à 10:11